Le musée du génocide de Tuol Sleng, à Phnom Penh, au Cambodge, est un rappel puissant et déchirant des atrocités commises sous le régime des Khmers rouges. Cet ancien lycée, transformé en prison et en centre de torture, sert aujourd'hui de mémorial aux innombrables victimes qui y ont souffert et péri.
Le musée présente des preuves effrayantes des conditions brutales endurées par les prisonniers, notamment des appareils de torture, des blocs cellulaires réaffectés en salles de classe, ainsi que des dossiers et des photographies détaillés sur le sort de nombreuses personnes. Les restes de fil de fer barbelé et les objets sinistres soulignent la grave inhumanité infligée aux captifs.
L'une des pièces les plus poignantes est un crâne humain, sombre témoignage des vies perdues et de l'extrême violence du régime. Grâce à ses expositions et à ses espaces préservés, le musée du génocide de Tuol Sleng veille à ce que la mémoire de ceux qui ont souffert soit honorée et que les leçons de ce chapitre sombre de l'histoire ne soient jamais oubliées.
« Pendant qu'on vous donne des coups de fouet ou qu'on vous électrifie, vous ne devez pas pleurer du tout », peut-on lire dans une règle de conduite qui fait froid dans le dos au musée du génocide de Tuol Sleng.
Cet ancien lycée a été transformé en prison S-21 des Khmers rouges à Phnom Penh, au Cambodge.
6 décembre 2013.
Un lit de torture utilisé pour extorquer des « aveux » aux prisonniers pendant le régime des Khmers rouges.
Ce lit est exposé dans l'une des nombreuses salles de la prison S-21, qui fait désormais partie du musée du génocide de Tuol Sleng à Phnom Penh, au Cambodge.
6 décembre 2013.
L'une des sections de l'ancienne prison S-21 des Khmers rouges, aujourd'hui musée du génocide de Tuol Sleng.
Ce bâtiment situé à Phnom Penh, au Cambodge, rappelle de manière obsédante les atrocités commises sous le régime des Khmers rouges.
6 décembre 2013.
Des fils de fer barbelés entourent encore certains des bâtiments utilisés comme cellules dans l'ancienne prison S-21, aujourd'hui musée du génocide de Tuol Sleng.
Les restes de fil de fer barbelé rappellent brutalement les conditions difficiles imposées aux prisonniers à l'époque des Khmers rouges.
Phnom Penh, Cambodge, 6 décembre 2013.
Salle de détention et d'interrogatoire de la prison S-21 des Khmers rouges, aujourd'hui musée du génocide de Tuol Sleng.
Cette salle, qui servait autrefois à la détention et à l'interrogatoire des prisonniers sous la contrainte, est aujourd'hui un témoignage obsédant de la brutalité du régime des Khmers rouges.
Phnom Penh, Cambodge, 6 décembre 2013.
Une salle de classe transformée en bloc cellulaire à la prison S-21 des Khmers rouges, aujourd'hui musée du génocide de Tuol Sleng.
Cette salle de classe, qui était à l'origine un lieu d'apprentissage, a été transformée en bloc cellulaire sous le régime des Khmers rouges, ce qui témoigne de l'utilisation tragique d'espaces éducatifs à des fins inhumaines.
Phnom Penh, Cambodge, 6 décembre 2013.
Des dossiers détaillés et des photographies de prisonniers avant et après leur exécution, conservés par leurs geôliers à la prison S-21 des Khmers rouges, aujourd'hui musée du génocide de Tuol Sleng.
Les registres détaillés et les photographies obsédantes documentent l'identité et le destin des prisonniers, rappelant de manière sinistre les atrocités commises à l'époque des Khmers rouges.
Phnom Penh, Cambodge, 6 décembre 2013.
Un crâne humain, appartenant à l'un des centaines de milliers de prisonniers qui n'ont jamais réussi à sortir de la prison S-21 des Khmers rouges, aujourd'hui musée du génocide de Tuol Sleng.
Ce crâne est un sombre témoignage des innombrables vies perdues et des atrocités commises sous le régime des Khmers rouges.
Phnom Penh, Cambodge, 6 décembre 2013.